C’est l’histoire d’un business angel qui souhaitait investir 500 000 € dans des startups. Il envisageait d'investir 100 000 € par société pour s'impliquer pleinement. Je lui ai alors partagé des statistiques clés sur l'investissement en seed.
En France, les données sont stables :
C'est ce 5 % qui permet de rentabiliser un portefeuille. Statistiquement, cela représente une startup sur vingt.
Gérer vingt investissements nécessite un travail à temps plein, ce qui n'est pas toujours réaliste pour un investisseur dont ce n’est pas l’activité principale.
Nous avons donc convenu qu'un objectif de dix startups était plus adapté.
De plus, la plupart nécessiteront un refinancement dans les 18 mois. Il est judicieux de réserver des fonds pour les seconds tours, où le couple risque/rendement peut être plus intéressant.
Ainsi, nous avons proposé de diviser l'investissement initial par deux, soit 50 000 € par société, répartis en 20 000 € lors du premier tour et 30 000 € lors du second. De cette manière, l'investisseur pourra s'appuyer sur une meilleure connaissance de l'entreprise pour augmenter son engagement.
De 100 000€, le ticket est ainsi passé à 20 000 €.
Hé oui, on ne le dira jamais assez, il est primordial de fournir un reporting régulier et de qualité aux actionnaires !